Congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology : Lilly dévoile de nouvelles données cliniques recueillies dans le cadre des programmes d’études sur Verzenio et les MSRE oraux

  • Selon les résultats d’une récente analyse exploratoire d’un sous-groupe prédéfini de patientes atteintes d’un cancer du sein RH+/HER2- de stade précoce à risque élevé de récidive qui ont reçu une chimiothérapie néoadjuvante dans le cadre de l’essai monarchE, Verzenio administré en association avec une endocrinothérapie (ET) a permis d’obtenir une différence absolue de 6,6 % pour ce qui est de la survie sans maladie invasive (SSMi) par rapport à l’ET employée seule.

  • Les premiers résultats concernant LY3484356, un modulateur sélectif des récepteurs estrogéniques (MSRE) oral expérimental, sont conformes à la conception préclinique sur les plans de la pharmacocinétique, de l’innocuité et de l’efficacité du produit.

  • Deux essais de phase III doivent débuter en 2021 : eMonarcHER, portant sur Verzenio dans le traitement du cancer du sein RH+/HER2+ de stade précoce à risque élevé de récidive, et EMBER-3 portant sur les MSRE oraux dans le traitement du cancer du sein avancé RE+/HER2-.

TORONTO (Ontario), le 14 juin 2021 – Eli Lilly and Company a présenté de nouvelles données quant à l’utilisation expérimentale de Verzenio ® (abémaciclib) chez des personnes atteintes d’un cancer du sein précoce et présentant un risque élevé de récidive, et concernant LY3484356, un modulateur sélectif des récepteurs estrogéniques (MSRE), au 57 e congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO). Lilly a dévoilé les résultats issus d’une analyse exploratoire effectuée à l’aide des données favorables de monarchE, une étude de phase III évaluant Verzenio, un inhibiteur des kinases dépendantes des cyclines 4 et 6 (CDK 4/6), chez un sous-groupe de patientes présentant un cancer du sein de stade précoce à risque élevé de récidive exprimant des récepteurs hormonaux (RH+) et ne surexprimant pas le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2-) qui avaient reçu une chimiothérapie néoadjuvante. Les médecins traitent souvent des personnes atteintes d’un cancer du sein RH+/HER2- qui, selon eux, présentent le risque le plus élevé de récidive avec une chimiothérapie néoadjuvante avant une chirurgie à visée curative.

En outre, Loxo Oncology at Lilly a présenté des données cliniques provisoires tirées de l’essai de phase Ia actuellement en cours et visant à évaluer l’innocuité et l’efficacité du MSRE oral LY3484356 chez des sujets atteints d’un cancer du sein et d’un cancer endométrioïde de l’endomètre (CEE) de stade avancé exprimant des récepteurs d’estrogènes (RE+).

Nouvelles données sur Verzenio tirées de monarchE

Dans une analyse exploratoire d’un sous-groupe prédéfini de patientes qui ont reçu une chimiothérapie néoadjuvante (n = 2 056), l’ajout de Verzenio à l’ET a exercé un taille effet numériquement supérieur, comparativement à la population en intention de traiter (IT) [n = 5 637].

Ce sous-groupe, qui représentait plus de 36 % de l’ensemble de la population de l’essai, formait celui qui était le plus à risque dans le cadre de l’essai monarchE. La taille des tumeurs des femmes qui le composaient était plus grande que celle des tumeurs décelées chez les autres participants au moment du diagnostic initial et elles étaient plus nombreuses à être en préménopause. Le traitement associant Verzenio et une ET adjuvante standard a réduit de 38,6 % le risque de récidive du cancer du sein chez ces patientes, comparativement à l’ET employée seule (rapport de risque [RR] = 0,614; IC à 95 % : 0,473 à 0,797). Cela correspond à une différence de 6,6 % pour ce qui est du taux de survie sans maladie invasive (SSMi) à 2 ans entre les groupes de traitement (87,2 % dans le groupe Verzenio + ET vs 80,6 % dans le groupe témoin ne recevant que l’ET). L’ajout de Verzenio à une ET a également réduit de 39 % le risque d’évolution du cancer en maladie métastatique (RR = 0,609; IC à 95 % : 0,459 à 0,809). Cela correspond à une différence de 6,7 % pour ce qui est du taux de survie sans récidive à distance (SSRD) à 2 ans, soit la période écoulée avant que le cancer ne se propage à d’autres parties du corps, entre les groupes de traitement (89,5 % dans le groupe Verzenio + ET vs 82,8 % dans le groupe témoin ne recevant que l’ET). Cette analyse de sous-groupe était de nature exploratoire et la signification statistique des résultats n’a pas été quantifiée avec le coefficient alpha. Les données sur l’innocuité tirées de monarchE concordaient avec le profil d’innocuité connu de Verzenio et aucune nouvelle préoccupation quant à l’innocuité n’a été signalée.

« Il était crucial d’examiner une population de patientes qui avaient reçu une chimiothérapie néoadjuvante dans le cadre de l’essai monarchE, car il s’agit d’un sous-groupe qui présente un risque accru de récidive », a précisé le D r Doron Sagman, vice-président, R-D et Affaires médicales, Eli Lilly Canada Inc. « Nous sommes ravis de ces résultats encourageants et enthousiasmés par le potentiel de Verzenio à changer les choses, concrètement, dans la vie des personnes atteintes d’un cancer du sein précoce. »

« Le risque d’évolution du cancer en maladie métastatique a diminué de 38,6 %, une proportion significative sur le plan statistique, chez les patientes recevant Verzenio en association avec une endocrinothérapie. Les résultats découlant de monarchE ne cessent d’être encourageants et j’attends avec impatience les résultats de eMonarcHER », a indiqué le D r Jamil Asselah, oncologue médical au centre universitaire de santé McGill.

Ces données s’appuient sur les résultats recueillis dans le cadre de l’essai clinique monarchE de phase III, qui a satisfait à son principal paramètre d’évaluation lors de la deuxième analyse intermédiaire de l’efficacité en montrant une amélioration statistiquement significative de la SSMi. Verzenio, administré conjointement avec une ET, a réduit de 28,7 % le risque de récidive du cancer du sein, comparativement à une ET employée seule (RR = 0,713; IC à 95 % : 0,583 à 0,871; p = 0,0009), avec une différence absolue de 3 % pour ce qui est des taux de SSMi et de SSRD à 2 ans dans la population en IT. L’essai monarchE se poursuit et les patientes continueront de faire l’objet d’un suivi pour permettre l’évaluation de l’innocuité du produit, de la survie globale, des résultats thérapeutiques du point de vue des patientes, ainsi que d’autres paramètres.

Nouvel essai de phase III sur Verzenio

Lilly a récemment lancé un nouvel essai de phase III, eMonarcHER, qui évaluera l’innocuité et l’efficacité de Verzenio lorsqu’il est administré en association avec une ET adjuvante standard à des patients atteints d’un cancer du sein de stade précoce avec atteinte ganglionnaire RH+/HER2+, qui présentent un risque élevé de récidive et reçoivent une ET adjuvante après avoir subi une intervention chirurgicale et reçu un traitement néoadjuvant et/ou adjuvant anti-HER2 ciblé. Malgré plusieurs progrès réalisés en matière de traitement néoadjuvant et adjuvant du cancer du sein HER2+, la recherche a surtout porté sur les agents ciblant le HER2; toutefois, ce ne sont pas tous les cas de cancer du sein HER2+ qui sont traités avec succès au moyen d’un traitement anti-HER2 ciblé. Cette nouvelle étude de phase III présente une stratégie novatrice, soit l’inhibition de la CDK4 et de la CDK6, visant à améliorer les résultats obtenus au moyen de l’hormonothérapie adjuvante chez les personnes atteintes d’un cancer du sein RH+/HER2+ présentant un risque élevé de récidive à la suite d’un traitement anti-HER2 ciblé. Lilly a transmis de l’information à propos de la méthodologie de l’essai eMonarcHER lors du congrès de l’ASCO.

Données de l’essai de phase Ia sur les MSRE oraux (LY3484356)

Les premières données cliniques tirées de l’étude EMBER, un essai de phase I portant sur LY3484356, ont également été présentées au congrès de l’ASCO. En date du 7 avril 2021, 65 patients étaient inscrits à l’essai, dont 58 présentaient un cancer du sein de stade avancé exprimant des récepteurs d’estrogènes (RE+) et 7 présentaient un cancer endométrioïde de l’endomètre (CEE) RE+. Tous les patients ont reçu LY3484356 en monothérapie. Les patients atteints d’un cancer du sein avancé avaient reçu un nombre médian de deux traitements antérieurs – 60 % avaient déjà reçu du fulvestrant, 83 %, un inhibiteur CDK4/6, et 26 %, une chimiothérapie. Des mutations ESR1 ont été détectées chez 37 % des 54 patients avec des données d'ADN tumoral circulant (ADNtc).

Les analyses pharmacocinétiques effectuées au cours de la phase d’augmentation de la dose ont révélé des augmentations proportionnelles à la dose de l’exposition au LY3484356 pour toutes les doses évaluées (entre 200 mg une fois par jour et 1 200 mg une fois par jour). À toutes les doses, les concentrations plasmatiques de LY3484356 à l’état d’équilibre chez les patients dépassaient la plage de EC80 associée à l’efficacité dans les études précliniques, ainsi que le pic sérique du fulvestrant à l’état d’équilibre.

Aucune toxicité limitant la dose n’a été observée et aucune dose maximale tolérée n’a été établie. La plupart des effets indésirables survenus en cours de traitement étaient de grade 1 ou 2. Les effets indésirables liés au traitement observés le plus souvent étaient la nausée (19 [29 %]), la diarrhée (11 [17 %]) et la fatigue (8 [12 %]). Des effets indésirables de grade 3 sont survenus en cours de traitement chez 6 patients (9 %), et ils étaient liés au traitement chez 2 patients (3 %) [diarrhée (n = 1) et diminution du nombre de neutrophiles (n = 1)]. Des effets indésirables graves se sont produits chez 3 patients (5 %), et un seul, soit la diarrhée de grade 3, était lié au traitement. Aucun signe lié à l’innocuité cardiaque n’a été observé. Chez 2 patients (3 %), il y a eu des réductions de dose attribuables à des effets indésirables, dont l’un était la diarrhée de grade 3 liée au traitement. Aucun patient n’a abandonné le traitement en raison d’un effet indésirable, et la dose de 400 mg une fois par jour a été sélectionnée comme posologie recommandée pour la phase II.

Les données sur l’efficacité présentées étaient fondées sur une évaluation effectuée par les chercheurs. On considérait l’efficacité évaluable sur le plan du taux de réponse objectif (TRO) si les patients avaient une maladie mesurable selon les critères RECIST au début de l’étude et au moins une évaluation tumorale par la suite ou avaient abandonné le traitement avant leur première évaluation après le début de l’étude. On considérait l’efficacité évaluable sur le plan du taux de bienfait clinique (TBC) si les patients étaient inscrits au moins 24 semaines avant la date limite de collecte des données. Dans le cas du cancer du sein au stade avancé, sur 35 patients chez qui l’efficacité était évaluable, 2 ont présenté des réponses partielles confirmées après 24 semaines de traitement selon une dose de 400 mg, et ces 2 patients avaient reçu au moins trois traitements antérieurs pour une maladie métastatique. L’une des réponses partielles a été observée chez un patient dont la maladie était réfractaire au fulvestrant, aux inhibiteurs de CDK4/6 et à la chimiothérapie. L’autre réponse partielle a été observée chez une patiente qui avait reçu trois endocrinothérapies antérieures, y compris un inhibiteur de la mTOR. Le TBC pour toutes les doses était de 48 % (13/27). Dans le cas du CEE, pour les 6 patients chez qui l’efficacité était évaluable, aucune réponse objective n’a été observée, et le TBC était de 50 % (2/4). Chez les patients pour qui des données sur l’ADNtc sérique étaient accessibles, 86 % (18/21) affichaient une baisse précoce (cycle 2, jour 1) de l’ADNtc global et cette baisse était généralement plus prononcée chez les patients qui obtenaient des bienfaits cliniques que ceux qui n’en présentaient pas. Avant la date limite de collecte des données, 35 patients étaient toujours en traitement, y compris les deux patients ayant présenté des réponses partielles, et 79 % (31/39) de ceux présentant une maladie stable ou des réponses partielles.

EMBER-3, essai de phase III portant sur LY3484356

Lilly se prépare à entreprendre une étude ouverte de phase III à répartition aléatoire portant sur LY3484356 chez des patients atteints d’un cancer du sein HER2- localement avancé ou métastatique exprimant des récepteurs d’estrogènes (RE+) qui ont déjà reçu une endocrinothérapie. Les patients seront répartis aléatoirement pour recevoir LY3484356 en monothérapie ou une endocrinothérapie en monothérapie choisie par le chercheur (fulvestrant ou exeméstane). Les inscriptions à l’essai EMBER-3 devraient commencer au troisième trimestre de 2021.

Veuillez consulter le communiqué de presse de Lilly du 19 mai 2021 pour obtenir la liste complète des exposés présentés au congrès.

À propos de l’étude monarchE

L’étude monarchE est une étude multicentrique ouverte de phase III à répartition aléatoire pour laquelle on a recruté 5 637 patients atteints d’un cancer du sein de stade précoce avec atteinte ganglionnaire RH+/HER2- et présentant un risque élevé. Les patients ont été répartis aléatoirement selon un ratio de 1:1 pour recevoir soit Verzenio (150 mg deux fois par jour) en association avec une ET adjuvante standard, soit seulement une ET adjuvante standard. Les patients étaient traités pendant deux ans (la période de traitement) ou jusqu’à l’atteinte d’un critère d’arrêt. Les patients des deux groupes recevront l’ET pendant 5 à 10 ans selon la pertinence clinique (2 années du traitement à l’étude suivies d’une période de suivi à long terme de 3 à 8 ans). L’objectif primaire est la survie sans maladie invasive (SSMi) définie selon les critères des définitions normalisées des paramètres d’efficacité (STEEP). Dans le cas d’études sur le traitement adjuvant du cancer du sein, il s’agit de la période qui s’écoule avant une récidive du cancer, l’apparition d’un nouveau cancer ou la mort. Les objectifs secondaires comprennent la survie sans récidive à distance, la survie globale, l’innocuité, la pharmacocinétique et les résultats thérapeutiques.

Plus précisément, on considérait à risque élevé les femmes (quel que soit leur statut ménopausique) et les hommes atteints d’un cancer du sein RH+/HER2- de stade précoce envahissant réséqué présentant soit une atteinte cancéreuse de ≥ 4 ganglions lymphatiques axillaires (GLA) ou de 1 à 3 GLA atteints et au moins une des caractéristiques de risque élevé suivantes : taille de la tumeur envahissante primaire ≥ 5 cm, histologie de grade 3 de la tumeur ou un indice Ki-67 ≥ 20 %, selon l’analyse centrale. Le cas échéant, les patients devaient avoir terminé toute chimiothérapie ou radiothérapie adjuvante avant l’inscription et s’être remis de tous les effets secondaires aigus.

À propos de Verzenio ®

Verzenio (abémaciclib) est un inhibiteur des kinases 4 et 6 (CDK4 et CDK6) dépendantes des cyclines, qui sont activées par la liaison avec les cyclines D. Dans des lignées de cellules mammaires cancéreuses exprimant des récepteurs d’estrogènes (RE+), les CDK4 et 6 dépendantes de la cycline D1 favorisent la phosphorylation de la protéine du rétinoblastome (Rb), la progression du cycle cellulaire et la prolifération cellulaire.

In vitro, une exposition continue à Verzenio a inhibé la phosphorylation de la Rb et le passage de la phase G1 à la phase S du cycle cellulaire, provoquant la sénescence et l’apoptose (mort cellulaire). Dans les essais précliniques, une prise quotidienne de Verzenio sans interruption a entraîné une réduction de la taille de la tumeur. L’inhibition des CDK4 et CDK6 dans les cellules saines peut se traduire par des effets secondaires dont certains peuvent être graves. De plus, des données cliniques probantes laissent croire que Verzenio traverse la barrière hémato-encéphalique. Chez les patients atteints d’un cancer avancé, notamment du sein, les concentrations de Verzenio et de ses métabolites actifs M2 et M20 dans le liquide céphalorachidien sont comparables à leurs concentrations plasmatiques sous forme libre.

Verzenio est la première forme pharmaceutique solide à prise orale que Lilly fabrique à l’aide d’un procédé plus rapide et plus efficace appelé fabrication en continu. Il s’agit d’un nouveau procédé de fabrication de pointe utilisé au sein du secteur pharmaceutique, et Lilly est l’une des premières entreprises à adopter cette technologie.

Indication

Au Canada, Verzenio® (abémaciclib) est indiqué pour le traitement du cancer du sein avancé ou métastatique exprimant des récepteurs hormonaux (RH positif) et ne surexprimant pas le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2 négatif) :

  • en association avec un inhibiteur de l’aromatase chez les femmes ménopausées, comme endocrinothérapie initiale;

  • en association avec le fulvestrant chez les femmes, lorsque la maladie évolue après une endocrinothérapie. Les femmes en préménopause ou en périménopause doivent aussi être traitées par un agoniste de la gonadolibérine (GnRH);

  • en monothérapie chez les femmes en cas d’évolution de la maladie après une endocrinothérapie et au moins deux chimiothérapies antérieures. Par ailleurs, l’une de ces chimiothérapies doit avoir été administrée dans un contexte métastatique, dont au moins une à base de taxane.

Veuillez consulter la monographie de Verzenio pour obtenir des renseignements importants sur les contre-indications, les mises en garde, les précautions, les effets indésirables, les interactions et la posologie. Vous pouvez aussi obtenir la monographie en composant le 1-888-545-5972.

À propos de l’étude EMBER

Cette étude ouverte de phase Ia/b, menée à l’échelle mondiale et pour la première fois chez l’humain, a évalué le LY3484356 en monothérapie ou en association avec d’autres traitements anticancéreux chez des sujets atteints d’un cancer du sein de stade avancé ou d’un cancer endométrioïde de l’endomètre exprimant des récepteurs d’estrogènes (RE+). L’étude comprend une phase de détermination de la dose (phase Ia) et une phase de confirmation de la dose (phase Ib). La phase Ia de détermination de la dose vise le recrutement de sujets atteints d’un cancer du sein de stade avancé RE+/HER2- ayant reçu jusqu’à trois traitements antérieurs et de patientes atteintes d’un CEE RE+ dont la maladie a évolué après un traitement antérieur à base de platine. La phase de détermination de la dose a suivi un schéma i3+3, le LY3484356 étant administré par voie orale pendant des cycles de 28 jours. Le recrutement des patients supplémentaires se faisait au fur et à mesure que les cohortes de doses étaient approuvées. L’objectif principal de la phase Ia est de déterminer la dose recommandée pour la phase II. Les objectifs secondaires comprennent l’évaluation de l’innocuité, de la pharmacocinétique et de l’activité antitumorale (taux de réponse objectif [TRO] et taux de bienfait clinique [TBC], selon les critères RECIST v1.1 [Response Evaluation Criteria in Solid Tumors]).

À propos du LY3484356

Le LY3484356 est un modulateur sélectif des récepteurs estrogéniques (MSRE) oral expérimental aux propriétés d’antagoniste pur. Les récepteurs estrogéniques (RE) sont la principale cible thérapeutique chez les patientes atteintes d’un cancer du sein RE+/HER2-. Les nouveaux modulateurs des RE pourraient permettre de surmonter la résistance à l’endocrinothérapie en offrant un traitement pharmacologique par voie orale constant dont l’administration est pratique. Le LY3484356 a été spécialement conçu pour assurer l’inhibition continue des récepteurs estrogéniques pendant toute la période de traitement et malgré la présence de mutations ESR1.

Le LY3484356 est actuellement évalué dans le cadre de l’essai EMBER, une étude de phase Ia/b multicentrique, menée pour la première fois chez l’humain, portant sur des patients atteints d’un cancer du sein RE+ localement avancé ou métastatique et d’autres cancers particuliers autres qu’un cancer du sein, ainsi que dans le cadre de l’étude de phase I EMBER-2, comme traitement préopératoire chez les femmes ménopausées atteintes d’un cancer du sein de stade I, II ou III, RE+/HER2-. Pour de plus amples renseignements sur les essais cliniques portant sur le LY3484356, veuillez consulter le site www.clinicaltrials.gov.

À propos de Lilly Oncologie

Depuis plus de 50 ans, Lilly se donne pour mission d’offrir des médicaments révolutionnaires et du soutien aux personnes atteintes de cancer et aux personnes qui s’occupent d’elles. Lilly est déterminée à poursuivre sa mission historique et à continuer d’améliorer la vie de toutes les personnes touchées par le cancer, partout dans le monde.

À propos de Loxo Oncology at Lilly

Loxo Oncology at Lilly a été créée en décembre 2019, par l’association des laboratoires de recherche de Lilly spécialisés en oncologie et de Loxo Oncology, acquise par Lilly au début de 2019. Loxo Oncology at Lilly réunit la portée et l’esprit d’une entreprise de biotechnologies avec l’envergure et les ressources des grandes sociétés pharmaceutiques, dans le but de fournir rapidement de nouveaux médicaments efficaces aux personnes atteintes de cancer. Notre approche porte principalement sur la création de nouveaux médicaments oncologiques qui fonctionnent sans équivoque au début du processus de développement clinique et qui seront importants pour les patients.

À propos de Lilly Canada

Eli Lilly and Company est un chef de file mondial dans le domaine des soins de santé, alliant empathie et recherche dans le but d’offrir une vie meilleure aux citoyens du monde entier. Notre entreprise a été fondée il y a plus d’un siècle par le colonel Eli Lilly, qui était voué à la mise au point de médicaments de grande qualité répondant aux besoins de la population. Aujourd’hui, nous demeurons fidèles à cette mission dans tout ce que nous entreprenons. Les employés de Lilly s’efforcent de créer des médicaments révolutionnaires et d’en faire profiter ceux qui en ont besoin. Ils cherchent également à améliorer la compréhension et la prise en charge des maladies et à contribuer au bien-être de nos communautés grâce à la philanthropie et au bénévolat.

Eli Lilly Canada a été créée en 1938 à la suite d’une collaboration de recherche avec des chercheurs de l’Université de Toronto, laquelle a abouti à la mise au point de la première insuline commercialisable au monde. Notre travail se concentre sur les domaines de l’oncologie, du diabète, de l’auto-immunité, des affections neurodégénératives et de la douleur. Pour en savoir plus au sujet de Lilly Canada, nous vous invitons à consulter notre site Web à l’adresse www.lilly.ca/fr.

Pour connaître notre point de vue sur les questions de soins de santé et d’innovation, suivez-nous sur Twitter @LillyPadCA.


Énoncé prospectif de Lilly

Le présent communiqué contient des énoncés prospectifs (au sens de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995) au sujet des produits oncologiques en développement et de la gamme de produits oncologiques actuels de Lilly, y compris Verzenio (abémaciclib) et le LY3484356 comme traitement des patients atteints de cancer du sein, et reflète les opinions actuelles de Lilly. Toutefois, comme c’est le cas pour tout produit pharmaceutique, le processus de recherche, de mise au point, d’approbation réglementaire et de commercialisation d’un médicament est associé à des incertitudes et à des risques substantiels. Entre autres choses, il n’existe aucune garantie que les études futures seront réalisées comme prévu, que les résultats des études futures seront conformes aux résultats obtenus jusqu’à maintenant, ou que Verzenio ou LY3484356 seront approuvés par les instances réglementaires (ou recevront des approbations supplémentaires) ou qu’ils obtiendront un succès commercial. Pour obtenir plus de renseignements à ce sujet et au sujet des autres risques et incertitudes, veuillez consulter les derniers formulaires 10-K et 10-Q déposés par Lilly auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis. Sauf si la loi l’exige, Lilly ne s’engage nullement à réviser tout énoncé prospectif en fonction d’événements survenant après la diffusion de ce communiqué.

– 30 –


Relations avec les médias
Samira Rehman
Rehman_Samira@lilly.com
647-617-1994